MICHAEL SELLAM BIOGRAPHY BIBLIOGRAPHY CONTACT

Sans titre (Après plus de vingt ans d'abandon)

Performance, 2017
One performance, one space, one date, one performer = four performances, four spaces, four dates, four performers.
Curated by Marie Lechner & Clémence Seurat. Special thanks : Christophe Da Costa, Sylvie Gréda, Lola Ricordeau & Anne Sarosy.
With the support of La Gaité Lyrique.

> 2017 09 16.
> 2017 10 28.
> 2017 11 18.
> 2017 12 16.

Bonjour à tous !

Tout ce dont je vais vous parler sera vrai, faux, flou et, je l'espère, incohérent.Vous assistez à une visite critique ponctuée de moments d'écoute. J'ai appelé l'ensemble de ces quatre visites : "Sans titre (Après plus de vingt ans d'abandon)". Il y a quatre visites en tout. Quatre trajectoires identiques, quatre histoires différentes, quatre fois la même chose. Peut-être que des objets, des choses, des événements, des gestes, des personnes et des rencontres seront là. Traverser l'espace, parcourir un livre, écouter des sons ensemble, ne rien chercher à comprendre. Tout se passe au milieu, il n'y aura certainement ni début, ni fin. Il s'agit d'une visite guidée, orientée, dans les espaces de la Gaité Lyrique. Il s'agit d'une visite guidée, désorientée, dans les espaces de la Gaîté-Lyrique. Il s'agit d'une visite guidée, improvisée, dans les espaces de la Gaîté-Lyrique. Il s'agit d'une visite guidée, scénarisée, dans les espaces de la Gaîté-Lyrique.

Si vous voulez bien me suivre.







Dumb Type, "Forest Of Memories", (Memorandum), 2000.



"L'ultime raison du besoin de tout photographier réside dans la logique même de la consommation. Consommer, c'est brûler, épuiser, et donc avoir le besoin de refaire le plein."
Susan Sontag, "Sur la photographie", 1973



Whitehouse, "Killing Hurts Give You the Secrets", (Asceticists 2006), 2006.



"Être spectateur, c'est être séparé tout à la fois de la capacité de connaître et du pouvoir d'agir."
Jacques Rancière, "Le spectateur émancipé", 2008







FREE DOWNLOAD | ZIP (1,7MO)





Autechre, "Drane", (Peel Session), 1999.



"Le contexte de l'art est encore un rare lieu où la pensée spéculative et l'observation désintéressée peuvent encore exister."
Christopher Williams.



Lorenzo Senni, "XMonsterX", (Quantum Jelly), 2012.



"Il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions."
Man Ray.





Frances Densmore, "Mandan & Hidatsa music", (Mandan & Hidatsa music), 1923.



"Le mal est ce qui distrait."
Franz Kafka



Jeremy Deller, "Trona Summer", (After the gold rush), 2002.



"En fait, je ne crois pas qu'il soit légitime de définir l'Art sérieusement, autrement que de considérer la question au travers d'une constante, à savoir la transformation de l'Art en marchandise. Ce processus s'accélère de nos jours au point qu'il y a superposition des valeurs artistiques et commerciales. S'il s'agit du phénomène de réification, l'Art serait une représentation singulière de ce phénomène, une forme de tautologie. Il se justifierait alors comme affirmation et du même coup y puiserait une existence suspecte. Il resterait à étudier la valeur d'une telle définition. En fait, il est certain que le commentaire sur l'Art suit le mouvement économique. Il nous paraît incertain que ce commentaire puisse être politique."
Marcel Broodthaers, "Marcel Broodthaers par lui-même", 1998



Fenn O'Berg, "Fenn O' Berg Theme", (The Magic Sound Of Fenno'Berg), 1999.



"Les explications m'ont toujours paru assassiner les choses."
Ed Ruscha, "Huit textes et vingt-trois entretiens", 2011



FREE DOWNLOAD | JPG (2,6MO)

Robert Ashley, "In Sara, Mencken, Christ and Beethoven There Were Men and Women", (In Sara, Mencken, Christ and Beethoven There Were Men and Women), 1974.



"Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence."
Ludwig Wittgenstein, "Tractacus logico-philosophicus", 1921

Dans "Le mal de Montano", d'Enrique Vila-Matas, le narrateur, monsieur Walser, rencontre une vieille dame dans la chambre où Kafka est mort.

"Tu regardes de nouveau ce jardin, le dernier qu'ait vu Kafka et tu entends la dame dire :
— Nous ne vivons pas pour vivre, monsieur Walser, mais pour avoir déjà vécu, pour être déjà mort.
Tu te demandes ce qu'elle a voulut dire par là."

Je vous remercie.